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En espérant que ma contribution fasse avancer le schmilblik ;)

Certes, la chanson de Maxime Le Forestier a aujourd'hui quelque peu vieilli...
J'aime pourtant bien cette idée de se sentir être un Arbre. Seul. Planté dans toute son incongruité au beau milieu du gris des bâtiments et des rues de la Grande Ville. Pousser calmement et peu à peu développer largement ses feuilles suspendues au dessus d'un tout petit trou de terre creusé là, à même le bitume. Obligé de se débatre pour faire sa place. C'est d'ailleurs amusant comme le double sens de ce mot - pousser - traduise si bien l'idée d'un arbre naissant, digne représentant de Mère Nature elle-même, dont les racines tentaculaires bandées à pleine force essaient de repousser les barrières insultantes et grises du modernisme humain!
Et pourtant, sans qu'on sache comment, un arbre a réussi à pousser là.
Et pourtant, cet arbre si fragile nous offre ses fruits et son abri.
Et pourtant, il perdure de toute sa verdure devant le gris des villes.
Et pourtant, il est probable qu'il sera encore là alors que nous aurons disparu!


A mon avis, cette image est jolie aussi, parce qu'on ressent tous cette conviction d'être différent du monde qui nous entoure. On a tous le sentiment de devoir lutter chaque jour pour (sur-)vivre. Et même, on espère tous laisser notre trace au delà du temps...